RAIDYON

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MARATHON DE NANTES, dimanche 27 Avril

Marathon de Nantes 2014 :

Ce marathon je l’ai en tête depuis plus d’1 an. En effet mon dernier marathon remonte à Novembre 2012 à La Rochelle ou j’ai raté mon objectif : Je voulais faire 3h05 et résultat j’ai fait 3h27.

Du coup j’ai misé sur une bonne préparation (merci à mon père pour le plan) avec 4 sorties par semaine pour un résultat de 690km sur 11 semaines. Toute cette période  je me suis senti bien sans pépin physique (à part la dernière semaine douleurs aux adducteurs), j’ai fait que 2 courses : le semi d’Orvault et la Bicentenaire pour éviter de bousculer mon plan d’entraînement.

 

Le jour J : dimanche 27 /04/2014 :

Je pars avec 3 autres coureurs de La Roche sur yon. J’en connais 1 (JF) qui veut faire à peu prés le même temps que moi (3h10) et Pierre que je ne connais pas qui part sur des objectifs identiques.

On arrive sur Nantes un temps CATASTOPHIQUE : de la pluie par averse et du vent avec des grosses rafales. On se change sous un pont puis direction la ligne de départ avec le poncho, cela n’arrête pas de tomber on est trempé avant de commencer.

 Au départ de la course je me suis fixé une devise qui me servira pendant le marathon : les 3 P

Prudence

Plaisir

Performance

On démarre la course avec Pierre et JF, on est très régulier 22mn30 tous les 5 km c’est vraiment très agréable, on arrive vers le 15eme km à coté des machines de l’île, le vent souffle par rafale (il faudra être costaud le prochain tour pour gérer ce vent de face). Au 20eme km JF commence à avoir des difficultés et se laisse distancer. Pour moi et Pierre tout va bien 1h34mn10 au semi, toute fois je suis ma devise Prudence, on est dans le centre ville il y a pas mal d’encouragement, çà réchauffe car je suis trempé même le maillot du Raid Yon ne supporte pas la pluie.

25eme km je continue à bien m’alimenter (gel et glucose) je vois mes parents et mon neveu c’est toujours agréable. Je perds Pierre qui s’arrête uriner dommage c’était agréable de courir avec lui. Je décide de brancher mon MP3 (mon partenaire d’entraînement) je m’étais préparer une playlist que malheureusement je n’ai pas réussi à mettre en fonction. A cette période du 25eme km au 35eme km je prends beaucoup de Plaisir (44mn pour faire les 10km). Je passe l’île de Nantes sans trop de difficultés malgré le temps qui est de pire en pire.

 Arrivée au 35eme km cela se complique lorsque je veux changer d’allure je sens les muscles qui se contractent et que la crampe est toute proche, c’est arrivée 3 ou 4 fois sur les 5 derniers km mais çà passe à chaque fois.

Il reste moins de 5 km mon record n’est pas loin mais je sens que je pioche, je me sers de toutes les ondes positives : les encouragements, les regards des spectateurs, les pensées positives des copains et de la famille. Je m’encourage « allez » il faut tenir mais rien n’y fait les jambes ne suivent plus (je n’arrive pas à dépasser le 13km/heure)

 

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Au dernier km mon neveu cours à coté de moi il m’encourage de toutes ses forces, je donne tout mais rien y fait je battrai pas mon record (3h08mn34) et la j’arrive pour les 100 derniers mètres sur le tapis rouge quel BONHEUR avec un résultat de 3h09mn10s. Je suis cuit mais heureux d’avoir réaliser une belle Performance.

Pierre arrive 5 secondes après moi dommage on aurai pu finir ensemble, JF a eu plus de mal il fini en 3h29mn.

Globalement je suis satisfait de ma préparation, de ma course et de tout le reste….. Le seul hic quand j’écris ce résumé (lundi) et que je regarde le temps il n’y a plus de vent, il fait gris mais pas de pluie, tant pis….

J’espère bien y revenir l’année prochaine, maintenant préparation à l’UTPMA où la se sera une grande découverte pour moi et ma seul devise sera : Plaisir avant tout.

 

                                                                     Jo


30/04/2014
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Semi Marathon de la D June, 13 avril à la Guyonnière

Semi Marathon de la D JUNE ( La Guyonnière) le 13 Avril 2014

 

Y a des choses qui ne s'explique pas comme d'avoir envie de " manger du bitume" !

 

Après un hiver passé à privilégier les sorties nature, les trails, à m'essayer à 2 cross et à faire les CO du challenge ( où je n'ai pas brillé d'ailleurs), j'ai eu envie de rechausser les running.

Par manque d'entrainements, j'ai des doutes sur ma condition et la motivation est un peu moindre.

Ce semi est  programmé depuis longtemps, ce sera ma premiere vraie sortie asphaltée de l'année.

Alors que beaucoup sont partis "trailer" du coté de Chantonnay, moi ce sera de la route et rien que de la route !

Le temps idéal aidant, je me sens en forme avec cette envie de manger du bitume ( ça doit être l'effet printemps)en plus  j'avais mes vieilles pompes fétiches pourries .

Mes 2 copains d'ALARACHE sont là eux aussi, toujours au taquet .

On est gentiment accueilli par le Club NVA de Montaigu qui organise ce semi, c'est leur 2 ème.

Le départ est programmé à 9 H 30, c'est 3 boucles de 7 kms en campagne qui nous attendent.

Le premier tour, ça déroule , mais  2 belles côtes viennent casser les pattes. Je tire la langue à chaque sommet.

Le deuxième tour, je me sens mieux et maintenant je connais le trajet.

 

SEMI GUYONNIERE 13-4-14 (2).JPG

 

Je suis à 45 min 30 au 10 kilo  :c'est pas terrible mais il faut que j'en garde un peu pour le dernier tour. J'appréhende ces 2 fameuses côtes .  Mais  on  est resté ensemble avec Fred et Seb, et on se  serre les coudes ;on s'est relayé tout le long de la course.

Les derniers kilomètres se font sans encombres. L'arrivée est là avec un sentiment de travail  accompli. Beaucoup de plaisir et j'ai bien gérer ma course

 

Fred D finit en 1H37'21, moi en 1H37'27 et Seb en 1H38'39

Je suis ravi de cette sortie  route , ça m'a reboosté pour la suite mais qu'on ne me dise plus que  la Guyonnière c'est plat !!

 

Bises et vive le Raid Yon . Gag


15/04/2014
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Si c’est comme ça, je fais la bicentenaire…

On s’absente quelques temps des lignes de départ et voilà que tout le monde va de sa petite course. Si c’est comme ça, moi je fais la bicentenaire…

 

Je commence par former un team parallèle au raidyon, « la tribu raid yon team cougnaud ». Je sais, c’est ridicule, mais il fallait bien trouver quelque chose.

Je pars donc avec mes trois filles pour le challenge bicentenaire.

 

Premier départ pour Margot, à 10h, c’est parti pour 1.965km. Départ en flèche du peloton, qui s’étend rapidement. Margot arrive 112° en 10’02.

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Deuxième départ tout en douceur d’Emma et Romane pour une belle arrivée en sprint main dans la main. Même si l’objectif de l’accélération finale n’est pas atteint, elles nous bouclent les 3.195km en 18’33  pour les 170° et 171° place.

SAM_2248.JPG

 

C’est maintenant mon tour, j’arrive cette année à me positionner dans le peloton. Le départ est donné et le rythme est un peu soutenu, 14km/h, c’est un peu fort, mais au moins je ne suis pas gêné. Le peloton s’étire sur les 2 premiers kilomètres, et je peux prendre mon allure normale. Les kilomètres s’enchainent plutôt bien, mais sur les dernières côtes, je paie ma vitesse élevée du départ. Dernière ligne droite et on accélère un peu pour grappiller quelques secondes. Ca se terminera en 45’26 et 1038°. Un peu difficile le redémarrage,mais je vais revenir...

 

Tout le monde est heureux de faire cette petite course convivial, mais on est aussi tous d'avis que c'est plus sympa de courir une carte à la main...

 

Fabrice

 


07/04/2014
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Rando Ski: 21-23 Février en Andorre

Pas de compet' pour cette sortie uniquement "loisir".

Enfin loisir ça dépend comment on le voit....

Je suis très content d'accompagner Aurélien et Olivier qui m'ont invité pour 3 jours de ski de randonnée dans les montagnes Ariégeoises et Andorranes. Pour eux, c'est la 3eme session. C'est le baptême du feu de mon côté. Je suis un peu inquiet d'emmener dans mes bagages un reliquat de blessure à la cuisse que je traîne depuis le Mégalo Night...

On est assisté d'un guide de montagne, Fred , qui nous a organisé un séjour au petits oignons: réservation des skis de rando, des chaussures, des gîtes et refuges...

On démarre par l’ascension du pic du Mil-Menut. Départ côté Andorre à 1900 m et arrivée au pic à 2700 m, pile sur la frontière Franco-Andorrane. Il faut piger la technique du ski de rando qui consiste plus à faire glisser ses skis plutôt que de marcher avec.

Le temps est bouché, et plus on monte pire c'est. Une neige type grésil commence à tomber et givre sur nos vêtements, nos cheveux, et cils ou sourcils. Le vent est fort et nous glace.

L'effort est intense, et le cardio monte vite et fort au delà de 2000 m d'altitude, et surtout, il a du mal à descendre, d'autant plus que les pourcentages de pente sont de + en + élevés. Plus on monte plus je dérape sur les parties verglacées, je cherche à monter en force et m'épuise. Je me fous dans le rouge. Les derniers 200 m de dénivelé en ski + 150 m de dénivelé à pied sont durs durs. Je suis épuisé, on ne voit rien et il fait très froid.

La descente est plus facile pour moi, même si la visibilité est moyenne, la neige est souvent croûtée, et j'ai  du mal à doser mes appuis sur ce type de neige. Je fais plusieurs erreurs de cares et me ramasse. J'embrasse même un sapin. On finit par traverser une rivière à pied, les skis sur le dos, et les chaussures sont hermétiques, si si.

Ensuite retour aux voitures, on change de zone, et nous enfonçons davantage en Andorre, direction le parc naturel de Sorteny, où nous gagnons un beau refuge tout neuf après 30 min de ski rando; pour décrasser... Le refuge est top, l’accueil également. Un bon repas et une bonne nuit nous requinquent.

Le lendemain, ce sont 1100m de dénivelé qui nous attendent pour l’ascension du Pic de Serrère qui culmine à 2920 m !!! Le départ est assez tranquille, on serpente dans les sapins. Le spectacle est magnifique, on est dans une vaste vallée, où devant nous s'offre une neige immaculée. Le temps est magnifique, il fait - 10° au départ, mais je vous garantis qu'on se réchauffe vite.

 

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Cette fois-ci, je fais vraiment gaffe à mon rythme pour ne pas me mettre dans le rouge. Je suis un peu à la traîne, mais ça le fait, et je prends beaucoup de plaisir. Les derniers 200-300 m de dénivelé sont vraiment raides, et on s'arrête souvent pour récupérer, mais à force de patience, on atteint enfin le sommet.

OUAHOU !! Que c'est beau, on est vraiment content.

 

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On croise 3 secondes un espagnol qui termine lui aussi cette ascension, mais en courant, qui ôte ses peaux de phoques en 2 temps 3 mouvements, rechausse et redescend aussi sec. Un vrai  champion., mais carrément impressionné par mon coupe-vent Raid Yon: " Ti coné lé Réd Yonne ?" me dit il avec son charmant accent, ti es oun Campéon !!!" Comme quoi le Raid Yon est plus connu qu'on ne se l'imaginait...

La descente est + plaisante que la veille, même si la neige reste délicate par endroit.

On rentre au refuge en début d'après midi. La binouze en terrasse est bien méritée. Je reste à flâner le reste de l'après midi.

Le lendemain, c'est reparti pour 900 m de dénivelé pour gravir le pic de la Salle ( je cois). Etant donné qu'il a fait chaud la veille, la neige est gelée le matin. On met les crampons aux skis ( appelés couteaux). Du coup ça ne dérape pas, mais ça ne glisse pas beaucoup non plus... La mise en route est dure, et puis le rythme se prend. Le temps est toujours magnifique. On finit l'ascension a pied. "Plante tes chaussures dans la neige Eric" me dit Fred, le guide. "Ben oui, mais là il y a que de la roche et de la glace, je fais comment pour planter mes godasses dans la montagne ??" C'est franchement casse-gueule, mais une nouvelle fois quel plaisir d'arriver en haut et de profiter de ce panorama.

La descente est 3 étoiles, la neige est meilleure,  plus molle car il fait déjà + chaud.

On mange un bout, et regagnons vite notre véhicule pour rentrer en Vendée. Il faut embaucher lundi !!

L'embauche s'est bien passée pour tout le monde je crois. Chacun garde des images et des souvenirs magnifiques. J'ai trouvé cela vraiment dur, mais tellement beau que ça en vaut la peine. Et comme il n'y a pas de plaisir sans défi, je suis ravi.

Ce fut une première expérience du ski de randonnée pour moi, mais ce ne sera pas la dernière.

Merci à Fred notre guide, et à Aurélien et Olivier pour l'invitation.

 

                        Eric.

 


25/02/2014
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marathon la rochelle 2013

 

Marathon de la rochelle 24 11 2013

 

 Beau tps mais un peu frais 3°C…

 

Départ 6 h 30 de la Boissière avec mes supporters Swan et Séverine pour rejoindre la Rochelle et mes parents qui st déjà là bas avec mon beau frère qui court et toute la famille en camping car donc cool ( ils sont au parking de l’esplanade du parc en plein centre ville avec plus de 100 places de libre pour une arrivée a 8 h10 à 7 minutes à pied du départ , bref super plan a noter pour les amateurs ( même pour les franco je pense) .

Bon ça c’est pour l’organisation car en ce qui concerne la course je suis comme d’hab un peu moins cool sur une grosse épreuve mais je ne peux de toute façon plus reculer.

 

9 h 00, le départ est donné et je suis complètement ds le fond par rapport à mon dossard sans doute, ou mon objectif sûrement , qui est de 3 h 45 m . avec le monde ça part plutôt doucement 6 minutes de moyenne au km sur les 5 Kms donc pas terrible et largement en dessous de mon programme et je décide à me mettre un peu dans le rythme … un truc me turlupine quand même : mais où sont donc les meneurs d’allure car je n’en ai pas vu la queue d’un depuis le départ

Ah! 7eme km j’aperçois un drapeau , super content je continu ma progression rassuré et je trouve que je rentre assez facilement dessus , mais normale couillon !!! Quel surprise en voyant marquer 4H00 dessus aie aie aie mais je suis super à la bourre alors.?????? Le quart d’heure vendéen sans doute …allez je me dit qu il ne doit pas être super loin le 3 h 45... Merde et je repépinette Finalement je retrouve mon fanion vert au km 15 en même tps que mes supporters l ambiance commence à monter et ça fait plaisir.

Je passe au semi en 1 h 50 donc super et l’horizon est plutôt dégagée pour moi jusqu’au km 35 ou je reste dans mes tps en me disant que je ne vois pas pourquoi j’irai pas au bout et que la fameuse marche dont on m’a parlé n’est que pour les copains …

Que nenni, je peux vous garantir que je l a’i vu le MUR du 36 , il m’ait apparut d’ un coup et ne m’a pas fait rire… un truc de malade, moi qui bichais 5 minutes avant, là , je fais moins le malin .

En plus, on entre vers le port des minimes et il y a du vent de face qui fait mal.

Les jambes sont plus que lourdes et j’ai quatre débuts de crampes, 2 aux mollets 2 aux cuisses pas de jaloux.

Et là, je ferme les yeux et repense à ce que m’avais dit mon maître zing un peu alcoolisé un soir : si tu n’ as jamais fait de marathon petit scarabée , tu n’as jamais fait de marathon.

Et oui mon maître est un peu philosophe parfois …

Aujourd’hui néanmoins j’apprends à mes dépends la justesse de ses propos.

Je rouvre les yeux et il ne reste plus que 2 bornes, les plus longues de ma vie sauf peut -être la fois ou mon maître zing m’avait dit que … bref

La foule présente a l’arrivée dans les derniers 800 mètres me permet de terminer juste devant le fanion 3h 45 mon temps réel est en faite de 3 H 42,40 et je suis heureux , cuit mais heureux!!!!

 

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                                             Cyril.


27/11/2013
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