Raid Environnement, Saint Martin des Noyers, 15 septembre
Raid Sportif Saint Martin Des Noyers, Dimanche 14 septembre 2014
Nous revoilà parties en ce dimanche matin ensoleillé, pour le dernier raid de la saison que l’on s’est programmé. Il a lieu à Saint Martin des Noyers (raid obligatoire, « c’est quand même ici que j’ai grandi m’avait dit Amélie ! et puis, c’est une première à St Martin »).
Nous voici donc au château de la Grève, sur un très beau site. 3 équipes du Raid’Yon prennent le départ.
Pour nous Raid’Yon les filles, une nouvelle coéquipière, Nathalie, de Sensas’Yon Raid qui a accepté de nous rejoindre, et ça nous fait vraiment plaisir d’être en équipe avec elle. Du coup, Sandrine (Dubois notre fervente supportrice) a renommé notre équipe « la force tranquille »…. Mouais, tranquille je sais pas … comme d’hab. on ne fait pas trop nos fières au départ, le stress est là, on ne change rien ! Et pour la force, on te dira à la fin Sandrine !
9h30, top départ en musique pour un prologue de 3 kms. Ouh là, il fait déjà chaud et on va un peu vite non ?
On enchaine avec 4 kms de VTT en suivi d’itinéraire. J’oriente, j’ai bien mis mes lunettes, et pourtant … je zappe la première bifurcation, ça commence bien ! On perd quelques minutes. Pas contente du tout, mais ça remet dans le bain.
Nous arrivons quand même place de l’église de St Martin pour le départ d’une CO de 4 kms. Amélie oriente et c’est Nath qui poinçonne, ça se passe bien jusqu’à la dernière balise … qui est de l’autre côté du ruisseau. C’est mon bizutage ? nous dit-elle, sans hésiter à mettre les pieds dans l’eau !
Retour à l’église pour une nouvelle section VTT de 4.5kms qui nous emmène au tir à la sarbacane.
C’est Amélie, notre pro du tir (un papa chasseur), qui s’y colle. 2 flèches à mettre au centre de la cible pour pouvoir repartir. Quelques minutes seulement pour elle et l’on repart en VTT pour 10kms avec 2 cartes « superposées » : une carte IGN et une carte détail IOF. C’est toujours Nath qui poinçonne et qui a droit à son 2ème bizutage !!! Une balise à aller chercher à 73 mètres, à 4 pattes dans un tunnel, aïe, super dur ! Elle ressort en nage et essouflée mais avec le sourire, pour l’instant on n’a pas raté une balise !
Cette portion VTT se termine autour du lac de la Vouraie et nous emmène au ravito + départ canoë avec parcours mémo. Ca reste notre épreuve favorite !!! alors, on a fait nos plans avant. Nath à l’avant, Amélie au milieu pour assurer l’ambiance (et l’ambiance est bonne !), et nous guider. Moi, je suis derrière. On croise Eric et son équipe qui se charge de nous doucher comme il faut au passage ! Rrrh !
Ca se passe bien, une première balise, une 2ème balise … on tenterait bien un petit changement à l’avant ? Eh bien … finalement, non, un tête à queue direct alors … on reprend nos places initiales. Retour au port et c’est reparti pour une CO de 4kms, avec Amélie qui oriente et cette fois, je poinçonne !
Ouh là là les jambes sont lourdes, une vraie côte aller-retour pour démarrer, on repasse vite fait par le départ canoë pour changer de côté, mais … on entend des petites voix crier non?? Oui, oui, ce sont nos petites familles et amis qui sont là pour nous encourager … à la sortie du canoë !!!! Eh bien, non, pour une fois, on est en avance sur les barrières horaires !!! Quel plaisir de les voir quand même, ça nous rebooste et les jambes sont finalement un peu moins lourdes. Bonne CO, avec de belles côtes qui chauffent bien les cuisses, du traçage, et retour au ravito pour attaquer l’avant-dernière portion.
5.8 kms de road book VTT . J’ai la carte et Nath s’occupe de compter ! C’est en bas d’une belle descente qu’on laisse un peu les VTT pour aller sur le terrain de moto cross. Il reste une épreuve surprise à faire, appelée « swing golf ».
Et pour swinguer on a swingué. !! 2 balles de golf à placer au centre d’un cercle rouge. Je tente la 1ère, et après une trentaine d’essais infructueux, je laisse le club à Amélie qui en tente au moins autant avec quand même une balle au centre ! Finalement Nath prend le relais.On commence à s’énerver. C’est pas possible, on ne va pas perdre tout notre temps ici. Nos supporters n’ont pas trouvé le chemin pour venir nous voir … dommage, ils nous auraient vu un long moment !! Car, en attendant, Nath arrive également à ses 30 tentatives sans succès. Je reprends le club, je m’applique, mais, c’est toujours à côté !!!!! Allez, Amélie reprend les choses en main et fini par mettre une 2ème balle dans le fameux cercle … Yaouh !! On peut enfin repartir.
On termine par 15kms de VTT sur carte IGN en suivi d’itinéraire avec, en cours de route, la dernière balise à mémoriser. Les jambes sont fatiguées mais ça sent la fin et il n’est pas si tard que l’on pensait.
Un final avec retour au château de la Grève, un passage en VTT dans le château, dans la pénombre, pour poinçonner la dernière balise. Yes, on les a toutes … retour au grand jour et là … quelle fête. Nos supporters sont bien là et un petit coup d’émotion nous gagne . Merci à eux c’était super de vous avoir.
On nous appelle pour la photo d’équipe et les cadeaux. Il est l’heure d’aller manger.
Au final une 1ère place féminine (sur 2 équipes) et une 13ème place au général. Bravo et merci à l’équipe de Saint Martin pour ce premier raid très réussi. Merci à Nathalie d’avoir accepté de faire ce raid avec nous, on espère qu’il y aura d’autres fois.
Bravo à l’équipe Raid’Yon 3 qui se classe 3ème et l’équipe Raid’Yon les Noyers qui se classe 21ème.
GRP 2014
GRP80 le 23 aout 2014 :
Au programme de cette course mythique, en boucle au départ de St Lary/Vieille-Aure : 80 kms dans le massif montagneux de Néouvielle avec 5000 m de dénivelé cumulé positif et autant en négatif… Un défi ! D’autant que ma première expérience d’une course de montagne (pas très haute en plus…), à Aurillac en juin dernier, ne m’a pas laissé un très bon souvenir : dur, dur et galère du début à la fin !
Pour ce périple, je suis accompagné de Micka et Damien, avec qui je vais courir, et de notre super-club de supportrices… Nous arrivons dans la nuit, la veille de la course, de sorte de se mettre dans l’ambiance et pouvoir bien se reposer avant le départ prévu le samedi matin à 5h. Même la pluie de ce vendredi n’entame pas notre motivation et notre détermination… nous écoutons attentivement les conseils de Damien qui en est à son deuxième GRP80. Il l’a fait, lui ! En un peu moins de 20h et il nous fixe un objectif à moins 18h30… Par moment, on se demande quand même « mais qu’est qui nous a pris le jour où l’on a appuyé sur la touche valide de l’ordi pour s’inscrire ??? »
Après une bonne assiette de pates, une bonne nuit, nous rejoignons la ligne de départ en voiture, tout près à 2 kms de notre appart… Pourtant, nous pointons à 4h59… Ouf ! Une petite photo du trio en pleine forme, un feu d’artifice pour célébrer le moment. Pan. C’est parti ! 950 coureurs avec lampe frontale entament leur périple dans la montagne… notre stratégie est simple : 1- on reste ensemble tous les 3 jusqu’à mi-parcours, c’est-à-dire en haut du Pic du Midi, puis ensuite c’est chacun pour soi. 2 – on marche (cadencé quand même) dès que le dénivelé est positif et on essaie de courir au mieux dans les descentes. 3- ne jamais se mettre dans le rouge.
Après un petit km de traversée du village, nous devons retrouver nos courageuses supportrices sur le bord de la route du côté gauche… euh non, du côté droit… léger embouteillage pour leur taper dans les mains en passant. Puis, notre première montée vers le Pla d’Adet commence. La grappe de coureurs est assez dense, il faut un certain temps pour prendre notre rythme. En tête du trio, Damien nous fait une légère accélération pour doubler un petit groupe, le cardio monte d’un coup… Oh là, plus jamais ça mon copain ! Un brouillard nous entoure un bon moment, puis en prenant de l’altitude, nous pointons au-dessus des nuages et apercevons le soleil en même temps qu’il se lève… première sensation de bonheur. Je ne regrette surtout pas d’être là, même si à cet instant le dénivelé est fort. Première courte descente vers notre premier ravito au bout de 15 km. On prend le temps de manger : un petit bouillon au vermicelle, jambon, fromage, pain, fruits secs, ça rentre bien et ça fait du bien… Micka décide de prendre de l’avance et repart très vite.
Nous quittons le domaine skiable d’Espiaube pour entrer dans le domaine de haute montagne de Néouvielle, en passant par des petits sentiers, parfois très escarpés et parsemés de rochers. Le paysage autour de nous est sauvage, magnifique, vivifiant. Des points de vues superbes s’offrent à nous : au loin des lacs, une mer de nuage dans la vallée,… j’en profite pour prendre qq photos et faire des vidéos. Au bout d’un bon moment, nous rejoignons Micka, en apparente pleine forme… Tout va bien pour entamer notre première vraie descente vers Artigues, notre second ravito à 30 kms. J’ai de bonnes sensations, de bonnes jambes et je prends un vrai plaisir à dévaler la pente. Je me dis que j’ai bien fait de faire des fractionnés spécifiques de descente… pourvu que cela dure…
Quel accueil au ravito ! Nos groupies nous font la fête ! Le moral est au mieux pour moi, et je suis pressé d’en découdre sur le gros morceau de la journée : l’ascension des 1500m de dénivelé pour se rendre au pic du midi. On attaque par un méchant raidillon dans un bois. Ça patine, mais ça monte… Nous dépassons même quelques personnes ! Et puis, à la sortie du bois, le voilà face à nous qui trône dans un fauteuil cotonneux.
Dans un silence presque religieux, la procession avance le long de la montagne. Les mollets commencent à « durcir »… je crains mes habituelles crampes… Mais l’état physique se maintient. Nous arrivons Micka et moi au col de Sencours, à environ 2/3 de notre montée. Damien, nous a « laché »… Certainement, un petit coup de mou. Il va nous rejoindre. Je décide de l’attendre et Micka part en éclaireur vers le fameux sommet. De longues minutes s’égrainent et je commence à m’inquiéter sérieusement… Et pour cause, un vrai coup dur : Damien est contraint d’abandonner pour cause médicale (vomissement, déshydratation,…)!
Tant pis, la course continue et Damien m’encourage à donner tout ce que je peux pour aller au bout ! Ça tombe bien, j’ai les « foumis » dans les jambes, et je décide d’accélérer la foulée… Je ne fais qu’une bouchée des 400 m de dénivelé restant avant le haut du Pic, une petite pause pour admirer et pointer mon passage. Je suis alors à la 503ème place. Puis, à fond de cale dans la descente, je commence à doubler tout le monde… C’est le retour vers le col de Sencours, je m’arrête vite fait saluer les amis, manger un petit morceau, et c’est à nouveau une descente de 10 kms jusqu’à Tournaboup au km 53. Je laisse derrière moi Micka qui décide d’y aller à son rythme, en marchant. J’ai une très agréable sensation de planer sur le chemin, qui ici est très carrossable, mes jambes me portent sans me donner l’impression de faire de gros efforts…
14 mn de repos à Tournaboup, et je repars pour une nouvelle ascension sur le chemin du retour. Je pensais que le plus dur était fait avec la montée au Pic… Que nenni, nous ne sommes point arrivés ! Et le passage de la Hourquette Nère marque tout le monde ! Heureusement, la beauté de notre environnement motive pour avancer. Et puis, je continue à dépasser, beaucoup de monde… Un nouveau col (costaud !) une descente jusqu’au lac d’Oule, et j’arrive aux Merlans, le dernier ravito, au même endroit que notre premier du matin. Il me reste donc 15 kms à parcourir.
Bilan de santé : ça va, il y a encore du jus… Et puis, il y a juste une « petite » montée au col de Portet, pour finir par 13 kms de descente… pourvu que mes jambes tiennent afin de terminer en courant. Coup de fil du coatch Damien « Si tu descends à bloc, tu finiras avant la tombée de la nuit… Allez, go ! » Bon, y’a plus qu’à… le redémarrage est pénible… puis au bout d’un bon quart d’heure, contre toute attente, les jambes de feu reviennent et je dévale à nouveau la pente…. Au bout d’une petite heure, J’aperçois les lumières de St Lary. Ça sent l’écurie… je sors du bois pour finir le dernier km sur une route plate traversant le village… C’est euphorisant : les gens sur le bord de la route applaudissent, font la hola, encouragent par des bravo… Alors, je continue à courir à un bon rythme, pour arriver dans la dernière ligne droite… Les supportrices et Damien sont bien évidement au rendez-vous, comme durant tout ce week-end ! Du bonheur en concentré ! 16h33 de course pour finir à la 331ème place. Objectif atteint sur toute la ligne. Je reviendrai, c’est certain.
Micka arrive quelques temps après en tant que finisher en 19h. Bravo pour quelqu’un qui n’avait pas les « quilles » pour aller au bout…
Merci à toute l’équipe du Raid’Yon pour tous les messages d’encouragements, via sms.
Laurent
Enfin le GRP mon premier trail, je me l’étais promis.
Depuis le temps que j’en parle, j’y suis enfin, moi et deux copains Damien et Laurent. Les deux loulous sont affutés, pour ma part c’est plus compliqué mais ils sont là pour me pousser.
Une semaine avan,t on refait le match chez Damien avec de grosses ambitions, RDV est pris le jeudi soir à la débauche pour faire route ensemble avec femmes et enfants pour nous soutenir.
Vendredi est la journée des courses, et, de la revue de paquetage, je sens bien la pression monter quand il commence à faire les temps de passage pour rentrer avant la nuit. Allez tout le monde au lit car demain réveil à 4 H pour tout le monde.
4H le réveil sonne, une nuit un peu agité, mais ça va le faire. Je rejoins les deux loulous pour un petit déj’ et nous voilà dans les voitures pour prendre le départ à Vielle Aure avec nos familles pour nous encourager.
4 H 45 arrivée à Vielle Aure on pointe, pas le temps de faire monter la pression 5 H feu d’artifice et c’est parti pour 9 H de course pour le premier et 27 H pour le dernier, on court sur les 3 premiers kms avec un arrêt pour faire les bisous à la famille. 1ere bosse jusqu’au Col du Portet ça monte tranquillos on avale ça en 2 H 30 avec le levée du jour, la vue est à couper le souffle. S’en suit une descente jusqu’au ravitaillement des Merlans, petite soupe, de l’eau quelques bouts de saucisson, et, c’est reparti pour une grimpette jusqu’au Col de Bastanet avec tous ses lacs, c’est magnifique je me régale on passe le col après 4h de course, la suite une grande descente de 10kms assez roulante mais très casse gueule avec la pluie qui est tombée la veille, je tombe deux fois. Laurent et Damien ont des jambes, ils me mettent 10 min dans la vue mais ils m’attendent à Artigues.
Il est 11 H ma petite famille est là, les sms pleuvent c’est vraiment super, je suis en forme. Ravitaillement on fait les pleins, soigne les pieds, change de maillot et c’est reparti jusqu’au Pic du Midi, une ascension de 1600 m avec une grosse bosse au départ et à l’arrivée.
Une montée au train tranquille, Damien montre des signes de faiblesse, bizarre, je continue me disant qu’il va me rattraper sur la fin. Col de Sencours, Damien est la traine. Je dis à Laurent de l’attendre, moi je file au Pic prendrai Damien avec moi dans la descente pour laisser filer Laurent qui est vraiment en forme.
Ce fameux Pic, aux dires de Damien, on s’arrête tous les 20 m, puff je suis vraiment en forme ou bien il a dit des bêtises, en fait NON le dernier km est un vrai mur, tu t’arrêtes à chaque lacet, enfin le pic, quelques photos puis la descente, et là grosse douleur aux genoux, j’essaie de courir plusieurs fois mais c’est trop dur. Je croise Laurent qui m’annonce l’abandon de Damien, le début de la fin. Retour au Col de Sencours, Damien n’est pas en grande forme, c’est fini pour lui. Moi, je repars sous les encouragements de la famille, mais sans le moral, avec Laurent qui lui est en très grande forme, il est15 H.
Descente jusqu'à Tournaboup, Laurent me lâche au bout de quelques mètres (je ne le reverrai qu’a l’arrivée !). Il est impressionnant vue de loin, pour ma part c’est alternance entre marche et course sur le gazon.
Tournaboup : 52 km et 11 H de course. Le moral au plus bas, malgré tous vos sms, je me ravitaille sans conviction, j’attends ma petite famille pour changer de t-shirt. Elles me poussent et c’est reparti pour une bosse de 1000 m de dénivelé positif. Mon chemin de croix, une montée infernale avec une moyenne de 1.5 km/heure, je craque à 300 m du col, j’hurle toute ma colère et repart sous les encouragements des concurrents, 3 H pour gravir ce putain de col.
Le col de Hourquette Nère passé, je demande à deux concurrents (Jérôme et Agnès) de l’ultra (160kms) si je peux finir avec eux soit 18kms c’est ok pour eux, et nous voilà partis pour une descente ultra technique à la même vitesse que la montée, j’hallucine, mais au moins j’ai de la compagnie et ça passe le temps.
On remonte vers le Col du Portet avec un arrêt aux Merlans pour un dernier ravitaillement, il est 21 H, Grand moment de solitude avec une hypo je paye mon ravito très moyen à Tournaboup, je me change avec l’aide des pompiers qui me file un Nurofen pour mon mal de genoux. Mes compagnons de fortune m’attendent, je me réchauffe avec de la soupe et mange comme un gros cochon. On repart avec une dernière montée de 300 m puis une longue descente de13 km que je ferais en courant avec beaucoup de plaisir en compagnie, de Jérôme et Agnès qui me disent « Ça sent l’écurie, les chevaux accélèrent ».
L’arrivée est magnifique, avec toute la famille il est 00 H 09, je suis heureux mais complètement cuit. Je pourris tout le monde pour ce défi mais je l’ai fait.
Conclusion : si tu fais une prépa de merde, tu fais un GRP de merde. Un footing de 1 H par jour c’est un peu juste.
Un grand merci à nos familles qui se sont levées à 4 H et nous ont soutenus jusqu’au bout, à Damien et Laurent pour m’avoir poussé jusqu’au bout de ce super défi aux copains et pour tous les SMS. Un merci à Jérôme et Agnès des Charentais en or pour les 18 derniers kms.
A refaire sans aucun Problème, PUTAIN que c’est dur mais que c’est BEAU et BON.
Micke de Chaille
A quand le prochain défi ??????????????????
RAID MELUSINE, raid aventure, 28 Juin
Voilà plusieurs saisons qu’on entend parler de Mélusine… La fée ? La bière ? Mais non, le raid !!!
Alors, cette année, on se lance avec une équipe de choc : « Raid’Yon les filles ». Nadège (c’est le GIGN en puissance), Hélène (la douce guerrière) et moi (il y a plein de qualificatifs qui me viennent à l’esprit : râleuse, peureuse, gourmande … mais ça, ça n’a rien à voir avec le sport sauf aux ravitaillements)…
Bref, nous voilà parties en ce dimanche matin humide. On est hyper motivées… et légèrement stressées.
Sur la zone de départ, les équipes féminines se font rares… C’est sûr, on va faire un podium. Y’a quasiment que nous.
Bien attentivement, on suit le briefing… Et là, c’est l’heure du départ… Ca stresse (j’irai bien aux toilettes pour la 3ème fois…mais non, on n’a plus le temps).
Top ! C’est partiiiii !!!! Nadège commence le 1er tour de course à pied et ça va vite. Elle me passe le relais… Youhou ! Tout le monde court hyper vite pour ce tour d’échauffement. Pas le temps de découvrir ce joli bourg de Vouvant mais je m’aperçois vite que c’est vallonné…
On poursuit avec un road book VTT avec la boussole et des photos. C’est Hélène qui oriente. On discute, on échange… Pppssssshhhhh, c’est le drame : une crevaison pour Nadège. On a seulement fait quelques kilomètres. Et là, j’entends Eric qui me répète : « tu devrais essayer de changer une roue avant le raid… ». Bon, on fait quoi ? Après un essai avec la bombe anti-crevaison, on s’arrête pour changer la roue (enfin, moi, j’observe car évidemment, je ne me suis pas entrainée et il n’y a pas de bassine d’eau, ni de rustine comme j’ai lu dans les bouquins de sciences…). Donc, les filles sont au taquet. Il y a même une équipe masculine qui vient à notre secours (Etre une équipe féminine offre des avantages) et un gentil petit papy qui prête une pompe…. Et c’est reparti...
Cette épreuve nous conduit au départ d’une CO dans les ronces… Hélène et moi, on y court. Ca pique un peu quand même. Y’a des balises partout, des leurres… On vérifie, on s’assure de notre pointage. Et on ressort de ce petit bois.
On retrouve Nadège et nous repartons pour du VTT. Y’a de la boue, des côtes, des trous d’eau… C’est galère !!! Et, je râle, je ronchonne… Je suis à la traine. « Attendez-moi ! ». Je ne leur dis pas mais je le crie tout bas…
Enfin, un ravitaillement… Ouais ! Du chocolat, des oranges, des cacahuètes … et même du saucisson (N’est-ce pas Nadège ?). On avait quand même une petite fringale.
Arrive enfin notre épreuve favorite : le canoë. Après « moultes » discussions, c’est Hélène qui barre, et Nadège qui bourrine devant… Moi ? Je prends la douche. Hélène aussi d’ailleurs. On est éclatées de rire… Il faut aujourd’hui remercier Bertrand pour ces conseils théoriques, certes, mais efficaces : Hélène barre comme une championne. C’est décidé, c’est elle qui s’y colle dorénavant.
Puis, c’est une CO d’1h15 qui nous attend dans la belle forêt de Mervent. On reconnait les passages de cet hiver lors du « challenge orientation ». On court, on pointe, on oriente… Le temps passe vite et il faut rentrer… On laisse 3 balises. Dommage !
Nous voilà au PC… On commence à fatiguer… On grignote encore un peu… Et, on remonte sur nos vélos. Y’a une carte ? C’est fléché ? Je ne sais pas… moi, je suis crevée… alors je suis… à la traine !
C’est l’heure du trail au bord du lac de Mervent. C’est sympa, il fait beau… Ca fait du bien de se dégourdir les jambes après toute cette crispation sur le vélo. On est un peu hésitante sur le trajet… Mais, on poinçonne les balises et on rentre… (pas à la maison… c’est pas fini).
On récupère une nouvelle carte pour la VTT ‘orientation. On trace les quelques balises avec un « carré de report », une nouveauté pour nous. On fait vérifier notre carte. Il n’y pas d’erreur, on peut y aller… Hélène oriente, Nadège poinçonne et moi, j’essaie de les rattraper. Bref, je suis fatiguée. Et j’ai du mal à prendre plaisir sur cette épreuve… Je suis lasse…
Mais, de l’autre côté du pont, une voix mélodieuse, envoutante (militaire) nous interpelle. La fée Mélusine ? Ah non… C’est Stéphane qui nous encourage… Du coup, on est remotivé. Il faut faire bonne figure… On sourit… On fait « coucou » (Il prend des photos quand même). Il reste une dernière côte (une piste noire au moins). Elle est interminable…
Ca y est ! On va descendre du vélo pour une CO photos. Ah non ? Il est trop tard, nous dit-on. Il ne nous reste plus qu’à rentrer… en VTT.
On a bientôt fini. Alors, on pédale, on pédale, on pédale… Et nous retrouvons l’imposante tour Mélusine. C’est terminé !
Il est tard. Nous bouclons ce parcours en plus de 8 heures. On est ravi. Le préfou nous attend, la bière aussi. On casse la croûte et on se dit que c’était chouette, qu’on reviendra…
« Première féminine », ça le fait, quand même ?
Bravo aussi aux garçons (Raid’yon l’étoile et Raid’yon à suivre) pour leurs belles performances.
Merci à vous les filles… Et c’est promis, pour l’an prochain, je progresse en vélo…
Amélie
RAID MELUSINE, 28 juin
Papa, je veux faire … avec toi.
Ne vous m’éprenez pas, après le « Papa, j’ai 14 ans, je veux faire une CO avec toi. », je viens d’avoir droit à « Papa, j’ai 12ans, je veux faire un raid avec toi. »
Très bien, on est parti pour le « raid Mélusine découverte ». Deux sorties par semaine pendant un mois et demi, et nous voilà arrivé au jour J.
Préparation du pactage. Je me mets la pression pour que tout se passe bien, mais je fais facee à une zenitude ambiante agaçante. « Vous avez mis vos gants de vélo ? », « ben, euh… ». Bref, 9h30 dans la voiture et nous commençons par les imprévus. Réparation d’une vitre avec un sac poubelle et nous voilà enfin parti avec une jolie voiture customisée. Sur la route, la pluie s’invite, le moral en prend un petit coup, mais bon.
Arrivé à Vouvant, perception des dossards et de l’équipement. Il faut mobiliser les troupes car la zenitude est toujours présente et le breifing est dans 5 minutes.
Nous laisserons donc les enduros faire le canoë puis nous partirons. Les canoës reviennent un par un, les filles préfèrent un vert et jaune, c’est plus joli et ça va mieux avec leurs chaussettes… On met les gilets, et nous mettons l’embarcation dans le bon sens quand un cri surgit « AHHH !!! Une araignée… » Dans ces moments là, tu te sens tout seul face aux éclats de rire général. « Ben quoi ? ». Emma dans toute sa splendeur. Au moins il y a eu un fils rouge pour toutes les équipes que nous avons croisées.
Top départ pour le canoë, tout se passe bien, on n’est même pas dernier. La pluie s’est arrêtée, mais on est trempé quand même.
Carte VTT en mains, perception de nos montures et nous sommes partis pour une belle montée. Pas facile pour les petites jambes pas encore échauffées, on poussera les VTT. « Romane, tu gênes, décales toi… pas au milieu… » Désolé pour l’équipe qui a fait comme nous sous la contrainte. Aller, on pédale et les chemins s’enchaînent. Le rythme n’est pas rapide mais on avance. Milieu de parcours, des fans de bricolage sont les mains dans le dérailleur. Manu, l’autre équipe du raid yon en découverte, est en panne. Je lui laisse mon dérive chaîne, une attache rapide et nous reprenons notre carte. Quelques intersections plus loin, une petite gourure, la route ne correspond pas, même pas grave nous rattrapons le chemin sans problème.
Pas de pause souhaitée par mes 2 raideuses en herbe, on attaque le road-book en bike&run. Elles font le bike et moi le run avec la carte. Aucun souci, elles nous ont géré ça impeccable avec un bon moral en trouvant nos premières balises.
Ravitaillement, on est parti pour la CO de 15 balises. On fait une heure et on avise. Nos débutantes on découvert la joie de grimper à droite, redescendre, traverser la rivière, monter à gauche, retraverser la rivière… mais avec la banane s’il vous plait. Un petit azimut à travers les fougères… Au bout de 6 balises et une heure de course, la pluie a raison de la motivation et nous décidons de rentrer car il nous reste encore 10km de VTT. A notre grande surprise, nous sommes partis les derniers sur la CO, et nous rentrons les premiers. L’inquiétude se lit sur les visages de l’organisation.
Petit ravito pour la forme et on repart vite avant de claquer des dents. Nous trouvons une âme seul (pour cause de casse de co-équipier) qui souhaite rentrer avec nous. Evidemment, sans porte carte, avec une carte papier, vu les conditions météo… Il est prévenu, nous, c’est le rythme touristique. De toute façon c’est un gars bien, il a fait le raidyon 3 fois. On se remet sur les VTT, et on rentre dans la carte doucement. Après
4h40 de course pour 28km. On est trempé mais contant.
Ce raid découverte était très sympa. VTT’O et bike&run, très bien, mais la CO un peu difficile pour des débutants je pense. Ceci dit, on l'a fait et on est prêt à repartir, mais sans la pluie.
Et quand plusieurs personnes demandent « Mais vous avez quel âge ? » avec un regard admiratif, c’est papa qui est fier.
J’ai une petite dernière qui réclame aussi, vous n’auriez pas un ULTRA ouvert à partir de 10ans ????
Fabrice
TRAIL DU COL DE BERGANTY, 21 JUIN, AURILLAC
Ce trail est un des temps fort de l'asso pour cette année 2014, et LE trail en montagne de l'année.
Nous sommes 9 à nous être inscrits sur un des trails de l'UTPMA, 6 sur le marathon de Berganty (47 km pour 1800 m de D+ ), 2 sur le trail du Puy Courny (24 km pour 730 m de D+) et 1 sur l'Aurillacoise (7 km et 245 m de D+), personne sur l'ultra (105 km) pour cette année, l'année prochaine ???.
Certaines familles et amis nous accompagnent, et c'est une tribu de 22 qui fait le déplacement dans le Cantal sur ce premier week end de l'été qui s'annonce très chaud...
Chacun a cherché à se préparer au mieux. Pour ma part ce ne fut pas une prépa très rigoureuse, mais assez sérieuse, un peu au fealing, en privilégiant le plaisir, et j'ai hâte de me lancer.
Départ dès le vendredi soir pour Aurillac, grosse ambiance dans les voitures avec le match France-Suisse à la radio.
Nous sommes donc 6 membres du Raid Yon sur la ligne de départ du marathon de Berganty le lendemain matin à 10h30 à Aurillac, et il fait déjà bien chaud; ça inquiète d'ailleurs un peu tout le monde. Quelques mots échangés avec les gars de Chantonnay Raid qui se sont également déplacés en nombre. Ca fait plaisir de voir des têtes connues. Bon c'est clair, ils n'ont pas les mêmes objectifs que nous...
Donc, la musique se lance, le décompte 5, 4, 3, 2,1 PAN, c'est parti. Grosse bosse bien pentue pour monter sur les hauteurs d'Aurillac dès le départ. Avec Damien on s'est dit qu'on ferait cette course ensemble, en principe les 4 autres sont + rapides, et effectivement, ils partent + vite que nous.
Premier objectif, le premier ravito au 17eme km, 3 belles bosses à franchir d'ici là qui vont nous balader entre 400 et 900 m de dénivelé. Damien se rend assez vite compte qu'il a laissé ses jambes et son "jus" à Chaillé. On ralentit donc le rythme. On profite malgré tout des paysages magnifiques, une descente en forêt notamment, une espèce de Pierre au Fées en XXXL. Les cuissots brulent arrivés en bas, mais c'est aussi le 1er ravito. Ravito super top, sandwich jambon cantal, compote.. On serait presque resté pour le café et le pousse... On repart, on n'a vu ni Jérome, ni Jo, ni Jean Chou ou Laurent, mais nos familles sont là, et ça fait chaud au coeur de les voir. On repart sous leurs encouragements, mais Damien ne parvient pas à rentrer dans sa course, et se prépare à une longue journée... C'est la 1ere fois que notre guerrier n'a pas la gnac, ça fait bizarre de le voir comme ça. A priori pas d'idée d'abandon, mais pas de gros moral non plus. Il veut faire ce trail à son rythme et je ne lache pas.
C'est donc la montée vers le col de Berganty qui nous attend maintenant et ça monte fort d'entrée. Ca se calme ensuite un peu lorsqu'on arrive aux alpages. C'est vraiment beau.
Une fois au col, on se ravitaille en eau, les organisateurs ont l'air sur les dents, il y a pas mal d'abandon, semble-t-il sur l'ultra, et l'hélico du SAMU 15 tourne non-stop...
Aller dans 10 km c'est le second ravito, et normalement on va descendre. Long passage dans les alpages au milieu des vaches, mais aussi sous le soleil !! Damien commence à me tanner pour que je le laisse terminer tout seul, et surtout pour que je cours maintenant pour moi. Mais je ne veux pas le lâcher, même si je commence à avoir un peu des fourmis dans les jambes. Et c'est là qu'on récupère Laurent, pas au mieux, il a subi un coup de chaud, il n'a plus de jus. Du coup, c'est ma porte de sortie et je les laisse finir tous les 2. Je termine la descente vers le second ravito et je double pas mal, ça fait du bien au moral. 38eme km, 2nd ravito les supporteurs sont là, j'ai droit à un accueil de star, trop cool. Merci.
Je vois Jo qui lui aussi a subi un bon coup de chaud 3/4 d'h plus tôt, vraiment pas bien, il a rendu son dossard. Mais il s'est refait le cerise entre temps, les organisateurs le laissent récupérer son dossard, et on termine ensemble, vraiment cool.
J'ai toujours de bonnes sensations, marche rapide dans les montées et course sur la plat et les descentes. Jo suit sans problème. On continue à pas mal doubler. Dernière ascension vers une colline qui surplombe Aurillac, les jambes piquent un peu, mais on entend déjà le speaker et on voit l'arrivée. Une petite vidéo pour le souvenir, 3 km de descente et ce sera l'arrivée.
Voilà j'apprécie les 3 derniers km et la rentrée dans Aurillac, on en termine en 8h13, on est 192 et 193 eme, mais ça n'est pas tellement important. On retrouve Jérome et Jean Chou arrivés avant nous, ainsi que Gag et Ludo qui couraient sur le 24 km, ou tout ne fut pas si facile....
Jérome courait son premier trail long, il le boucle en 6h29 et se classe 57 eme !!! Chapeau bas
Jean Chou le boucle en 7h24 et se classe 134 eme
Laurent et Damien termine en 9h42, bien fatigués...
Sur les 450 inscrtis, seulement 250 finiront cette course !!! La finir est donc déjà une grande victoire. La chaleur a effectivement fait de gros dégâts.
Sur le 24 km Ludo et Gag bouclent en 3h15 et se classent 222 et 226 eme.
Sur le 7 km, bravo à Alex qui courait son premier trail, et qui s'est régalée. Elle termine en 1h14 et se classe 125eme.
Réultats complets des différentes courses
Voilà, ce fut un super week end de sport, de dépassement de soit, de camaraderie et de partage. Tout ce que j'aime, et c'est pour ça que je fais ça.
A QUAND LA PROCHAINE ??
Eric.