RAIDYON

RAIDYON

MEGAL'O NIGHT, UN TRUC ENORME.

  

15-16 Décembre 2012, Azay le Rideau (37 )

 

3CO proposées : la «  Petit Poucet », pour 3 h d’effort, la « Cendrillon » pour 6 h d’effort, et la « Dracula » pour 10 h d’effort… Quelque soit la formule choisie, toutes les CO se font en nocturne, et le programme c’est de la forêt, de la forêt, et encore de la forêt.

Avec Michaël, nous nous sommes inscrits sur la « Dracula »,  CO nocturne de 10 heures !!! Départ à 22h, pour une barrière horaire de fin, le lendemain matin à 8 h…

 

La préparation du paquetage est sérieuse. C’est une CO «  à l’ancienne », rustique, en autonomie quasi complète…En plus les conditions météo ne sont pas annoncées bonnes. On bourre nos camel back d’eau, de barres, biscuits, gels…, de vêtements de pluie ; et surtout de piles pour nos frontales.

Il pleut des trombes d’eau quand on part de Chaillé… Ca promet d’être l’enfer si on a ce temps là toute la nuit. On n’en mène pas large.

Deuxième coup de pression quand on arrive sur place. 30 équipes inscrites sur la Dracula, et que du beau monde !! Tout le monde mange, et se prépare dans le silence… La tension monte, et nous on se demande ce qu’on est venu faire ici….

Une petite photo, un coup de motaïv’, et on est prêt.

 

 

 

Briefing à 21h45, perception des 4 cartes, on prend le temps d’analyser et d’ébaucher un parcours.

Première carte, on débute par une petite CO urbaine de 6 balises, carte au 1/6000eme, assez facile, mais truffée de balises leurres, que tu crois avoir trouvée la bonne balise, et en fait, non seulement tu ne l’as pas, mais en + tu prends 1 balise de pénalité… Bon, on s’en sort bien, on rentre ensuite dans le vif du sujet. Changement de carte, on passe au 1/15000eme, et après une longue liaison, on arrive dans la forêt. L’idée de départ, c’est de se baser sur les grands sentiers ( on sait où on est ), pour trouver les innombrables sentiers peu visibles, voire pas visibles du tout ( on sait à peu prêt où on va ). On mesure à chaque fois les distances sur la carte, on converti en mètres, et nous aidons de la montre GPS pour la distance, et de la boussole pour l’azimut.

Ca marche plutôt pas mal, ma frontale de sniper trouve bien les balises.

On trouve le ravito ( très simple… ) au bout de 3h15 de course. On est alors sur la troisième carte ( toujours au 1/15000eme ) On rempli les camel back, une petite soupe, une petite p… pâtisserie bien sur, et on repart.

C’est très très très gadoue, il y a des trous d’eau partout, et on a les pieds trempés depuis la 27eme minutes de course!!! La gestion moderne des forêts laisse énormément de troncs et branchages sur place, et c’est très casse gueule. J’en fais l’expérience à 2 reprises, mais pas de bobo, ni pour le coureur, ni pour son matos.

Au bout de 4h30 de course, on décide de commencer à prendre le chemin du retour. On a pris que 3 balises sur la 4eme carte. On a hésité à aller en chercher 3 de plus, mais on se dit aussi qu’on a laissé pas mal de balises sur les précédentes cartes, et on pense ( à juste titre ) que la seconde partie de nuit va être plus difficile : plus de fatigue, moins de course et donc plus de marche, et moins de lucidité aussi….

Les premiers signes de fatigue arrivent quasiment en même temps pour Michaël et pour moi. Ca trottine tout doucement, on est au bord des crampes. On marche dès que ça monte un peu, ou que le terrain est accidenté, et on sert les dents. Ca cause plus beaucoup, mais on reste concentré.

Malgré tout, l’attaque de certaines balises est moins bonne, et on commence à entendre : «  t’es sur qu’on est là » ou alors : «  mais non, moi j’irais par là », ou encore «  alors là moi ch’uis complètement paumé ». La lucidité n’est plus la même qu’au départ….

On jardine sérieusement sur 2 balises, car on n’était pas là où on pensait être…. Mais on réussi à se recaler à chaque fois. Le temps entre chaque balise est de plus en plus long, on ne croise quasiment plus d’équipe, ça devient dur moralement.

On retrouve un peu de pêche après un passage à vide d’une bonne heure, on retrottine, on se remet à trouver les toiles plus aisément sur les deux dernières heures.

 Sur la fin, j’ai un genou qui me fait vraiment souffrir. Je suis obligé de marcher. Michaël fait l’effort tout seul pour poinçonner 2 balises, on fait la dernière ensemble.

Ca y est c’est fini, on est rentré !!!

On n’a pas toutes les balises, mais ça on le savait. On en a quand même trouvé 57 sur 72, et on a parcouru 45 km selon nos montres, en 8h42. Du coup, on se dit qu’on n’a pas très bien géré notre temps de course, et qu’on aurait pu aller en chercher quelques autres mais bon, aucun regret. On venait surtout pour découvrir cette épreuve.

On est creuvé, mais super content. Ce fut dur, parfois long, mais  on a vécu une aventure sportive géniale.

On y retournera, c’est sur. Peut être arriverons nous cette fois là à convaincre nos  camarades de jeux….

On termine 16 eme sur 30.     Classement complet

 

On salue toute l’équipe de cette Mégal’O Night, le travail de carto est gigantesque. Il faut dire que les premières carto ont été réalisées dès 1990… Ce ne sont pas des perdreaux de l’année en orientation !!

 

 

 

 

 

La MEGALO vue par bibi, 

 

Pour commencer ça fait une paye que je n’ai pas couru avec mon pote Eric et ça me fait très plaisir. 

 

Comme le dit Eric c’est un truc de dingue, que des pros autour de nous, et j’en mène pas large. Je me force à manger, petite photo, briefing et pan, le départ.

  

1ère partie, ras on court tout s’enchaine bien, on assure entre azimut et distance. On croise ceux qui rentre des deux autres CO, avec des mots qui me fond réfléchir : bon courage, tiens voila les fous de la Dracula, c’est trop dur j’en ai plein les pattes, bref tout pour me rassurer.

  

2ème partie après le ravitaillement vers 1H30 toujours dans le rythme, on se permet même d’aller sur la 3ème carte. Il est 3H30 on rentre, et là ça commence à être dur mais ce n’est que le début. 4H30 le début des erreurs : la carte n’est pas assez grande on va faire un tour hors carte, je confonds nord et sud, l’est et l’ouest. Tous cela pendant 1 H. Le moral n’est pas au beau fixe, mais le binôme fonctionne l’un oriente l’autre confirme.

  

3ème partie ; la fin approche les jambes reviennent, tout comme les balises. On finit sur un rythme d’enfer (8 balises en 1H).

  

Bilan :

  

Une superbe nuit, avec des hauts et un énorme bas, un Eric toujours présent, bibi qui doit résoudre son problème avec la bouffe.

  

Après la douche et le massage improvisé retour sur le campement, on refait le monde avec les pros et je suis fière du travail réalisé pour une première je pense que ce n’est pas mal.

  

A la lecture des résultats, c’est carrément génial, que du plaisir (ça tombe bien c’est ce qu’on était venu chercher) un travail de carto impressionnant. Une ambiance formidable.  1ère course de 9H avec 45 kms au compteur.

  

A REFAIRE SANS PROBLEME !!!!!!!!!!!!!

  

PS : Eric, donnes moi l’adresse de ton psy, il faut que je consulte. Je pense qu’on a un problème pour courir quand les autres dorment à poings fermés.

 

Micke.

 

 



17/12/2012
3 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 10 autres membres