RAIDYON

RAIDYON

compte rendu du GRP 2013 par Jean Chou

Partis de Chaille le jeudi 22 aout, Damien et moi étions super motivés et en même temps très stressés de se lancer dans cette magnifique  aventure.

Samedi 24 aout, 3h15 du mat, le réveille sonne, les premiers signes de stresse arrivent ( direction toilette pour Damien) moi j'ai le ventre noué et je mange difficilement mon GATOSPORT.

Ca y est le départ est lancé, il est 5h15, un peu de retard, et l'émotion est déjà parmi nous. Le départ est énorme, la foule est là, l'ambiance aussi. On est parti fort avec les gars de Sensas'yon, sur les 2 premier KM et là ..... première grosse monté. Elle va durée 14km jusqu'au 1er ravito. Ca fait du bien, on récupère, on retrouve tout le monde et c'est reparti. On est encore avec Nico Chemineau, le paysage est magnifique, la météo est clémente pour le moment. On passe près du barrage de Gréziolle, les lacs aux alentours sont superbes, c'est géniale. Nous ne sommes pas encore arrivé à Artigues (30km) que les premiers stigmates de la courses se font ressentir. (j'ai mal aux chevilles et commence à avoir mal sous les pieds).

 

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+ de photos ici

 

Arrivé à Artigues et là ravito, beaucoup de personnes sont là pour soutenir les participants, ça fait vraiment chaud au coeur. Nico et Fred de Sensas'yon sont déjà loin apparemment. Dam et moi ont se ravitaille, on prend notre temps car après on sait que ça va être très très  DUR!!!! L'ascension au pic du midi. 10km et près de 1700M de dénivelé. AIE AIE AIE!!!!!

Effectivement c'est HARD, le temps c'est gâté depuis un moment déjà, il pleut, il y a du brouillard, il commence à faire froid et ça grimpe...  On ne sait plus comment s'habiller, il faut se couvrir car on a froid et en même temps on crève de chaud parce qu'on fait d'énormes efforts. C'est compliqué. Le col de Sancours est proche et j'en ai ras le bol, on grimpe depuis déjà 2h15 et on à parcouru que 7,5km . Le col de Sancours est là et ça fait plaisir, petit ravito, gros réconforts des bénévoles, ZERO DEGRES et c'est parti pour les horribles 3,5km d'ascension vers le pic du midi.

 

Checkpoint au pic et là plus de son, plus d'images, pour moi. Je suis rincé, j'ai les pieds en bouillis, le moral dans les chaussettes. Heureusement j'ai mon compère Damien qui me soutient, il me remonte le moral et me dit les mots propices à la situation. Le message de Jérôme me fait du bien aussi (gros moment d'émotion). Fini les "RECONFORTAGES" il faut repartir, il reste quand même 40km à faire.

11km de descente nous attende, et je ne peu plus courir car j'ai vraiment mal au pied et l'air de la montagne et le froid me donnent des crampes abdominales à chaque accélérations. La descente sera longue et douloureuse. Nous arrivons à Tournabout (50km), c'est le gros ravito du RAID, la famille de Damien est présente. Je pense que ça lui à fait du bien, car moi même j'était heureux de les voir.

 

C'est reparti pour 30km, il nous reste 2 cols à franchir, j'ai de plus en plus mal aux pieds, je me plains souvent et me demande comment Damien peut me supporter. D'ailleurs respect pour lui qui à trainé et subit les pleurnichages d'un boulet pendant près de 30 bornes. MERCI DAMIEN. C'est très long, très froid et très humide, BREF  INTERMINABLE!!!!. On ne parle pas, on avance. Un silence presque effrayant règne sur ce parcours. Les visages sont fermés, les jambes sont lourdes et tous le monde doit aussi avoir mal aux pieds. On sent que c'est difficile pour tous les coureurs. La nuit approche et le resto des Merlans aussi, j'ai hâte de manger quelque chose de chaud. Ca y est on arrive, je vois de la lumière, le resto est enfin là, avec ses boissons chaudes et de quoi manger. Parce que je sature avec les gels. J'ai vraiment froid, je suis fatigué et il est déjà 22h00, beaucoup de participant on fini la course et nous il nous reste encore 12km. Donc il faut repartir. Encore une fois Damien est là pour me motiver à repartir, et à enchainer les 12 dernier INTERMINABLE KM. je précise INTERMINABLE car 12km en 2h45mn ça commence à être long. surtout le passage en foret. (n'est ce pas Damien?).

Ca sent bon, c'est la fin, on retrouve le goudron, l'arrivé est proche et malgré l'heure, on croise du monde sur les bords de route qui mènent à l'arrivé. C'est génial j'ai envie de pleurer mais je me retiens parce que du cout il y a trop de monde dans le bourg.

C'est fait, l'arrivé est franchit, je suis encore avec Damien, je le regarde et je ne peux pas m'empêcher de me dire que si il n'avait pas été là, j'aurais peut être abandonné. Alors je le dis du fond du cœur MERCI

Je remercie également toutes les personnes qui nous ont soutenu pendant la course.(famille, amis, licencié raid'yon ...)



11/09/2013
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