RAIDYON

RAIDYON

CO du Raid Vallée de Poupet le 23 Février

Dernière co du challenge, une occasion pour améliorer le classement final, et surtout une occasion pour se faire plaisir une dernière fois cet hiver… En plus, le temps s’annonce sans pluie avec une température clémente : que du bonheur…

7h30 : je retrouve Damien, mon équipier du jour et nous faisons route avec Amélie et Hélène, représentantes féminines de choc de notre team du Raid’yon… Dans ce sport de brutes et de bourrins (y’a qu’à nous voir traverser les buissons…) je trouve ça génial de pouvoir partager nos avant et après courses avec des passionnéEs comme nous…

8h30 : nous arrivons sur place, avec comme d’habitude cette petite boule au ventre, qui disparait très vite, dès que les guêtres sont enfourchées, le dossard agrafé, et le camel-bag posé sur le dos…

Un petit café pour tout le monde, et nous voilà dans le sas de départ. Je dois orienter et Damien prend le pointeur.

Au programme, 41 balises dont 3 à tracer au départ pour 2h15 de course maxi. Objectif : boucler cette co et ne pas jouer « petit bras » comme au Poirée (on en laisse une car on n’a pas cru pouvoir la fermer… )

 

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C’est parti. Nous décidons de la boucle approximative à effectuer et nous  attaquons par l’ouest sur la 3. On se met en jambe petit à petit… allez vers  la 8! et là un petit doute : on aurait du prendre la 5 avant, car nous allons devoir remonter vers le bourg. Tant pis, c’est fait maintenant, on prend la 15, puis on remonte vers la 5. Finalement, l’option n’est pas mauvaise car elle nous met sur le chemin de la 22 puis de la 13, en contournant une zone interdite.

Retour vers la 11, puis la 6. Ah traçage pour la 33 : on azimute, jauge la distance et direction les buissons dans un versant de colline en face de nous. Une longue transition vers la 41, face au vent, puis bifurcation dans le pré avec de l’herbe jusqu’aux genoux , vers le groupe des 18-10-23-7. Oups, on est bien chaud maintenant !  Tout va bien, on déniche  facilement les balises et le rythme est correct. On croise 2 équipes collègues, mais pas le temps de faire cosette. Direction la 24, puis la 34 : retraçage pour la 39 : à vue de nez au bord de l’étang 300 m plus loin. Allez vite on court là-bas, puis on remonte vers la 27.

Nous enchainons vraiment bien, en respectant les dénivelés : 20, 25, 17, 31. Beaucoup de barbelés à passer, le mieux est de s’attendre pour s’aider.   La 38 au bord du ruisseau, 37, 36 puis 28. Première partie de carte terminée, avant de traverser la route au passage obligé. Hum, 1h15, ça sent bon, on est dans les temps !

En fait, on franchît la route sous un pont, quasiment à la nage…  frisquet quand même. On attaque tout de suite par la 12. Non, pas la 9, on la fera au retour, mais la 26, puis la 40, ça pique dans ce coteau abrupt. La 35, et très vite, on traverse le ruisseau pour rejoindre la 9. Ça repique de l’autre côté du ruisseau. Ensuite, Damien me suggère à juste titre d’attaquer cette portion par le haut du plateau et la 32 : bonne pioche, on enfile très vite la 16, 21 et 29. Un petit peu de sanglier pour aller choper la 19, et nous voilà en approche du bourg de St Malo… La 1, la 14. Plus que 3, à prendre dans le bourg sur le chemin du retour, on garde le rythme : 4, 30 et la 2. Reste 300 m à faire. Courage. Stop en 1h 55.

Nous sommes vraiment satisfaits de notre course…  l’une des plus abouties de la saison, dans un très joli cadre.  16ème place finalement.  Un regret : que “notre” M. ne soit pas là... on l’aurait peut être chatouillé...

Les filles de Shar’Yon arrivent une dizaine de minutes après nous, très contentes également.

 

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Pour tout le monde une certitude : vivement la prochaine.

Laurent

 

 

Eric était là, quelque part…

 

Chose promise, chose dû. Depuis plusieurs années je promettais à Emma (ma fille) une vrai Co pour ses 14ans, c’est fait. Le défi était double, je voulais me faire plaisir, car c’étais la seul Co que je pouvais faire cette année, et je voulais qu’elle se fasse plaisir en ayant envie d’y retourner.

 

Réveil 6h, petit déjeuner pâtes fromage, 6h30 départ, dans la voiture pour 1 heure de route. Motivé la petite, même pas une grimace de fatigue. Un peu avant saint Malo, je ralenti, et je lui dis : « tu les sens les balises, je suis sûre qu’il y en a par là… ». Réponse : « t’es trop bête… », vive le respect.

 

7h30, nous voilà arriver, on voit les commissaires enfiler leur gilet jaune, on n’est pas en retard. Partant du principe : « plus vite parti, plus vite arrivé… », nous prenons un petit café, perception des dossards, et on va finir de s’équiper pour prendre le départ. C’était sans compter sur la présence spirituelle de notre président. Dans la file d’attente, je demande à Emma si elle a bien la puce pour lui réajuster si besoin, « non, et je préfère que se soit toi qui la prenne… ». Retour à la voiture, je l’avais laissé dans le coffre. Bon, on est parti, ligne de départ, « mon crayon, j’ai perdu mon crayon rouge … ». Plan B, se sera un crayon vert. S’il te plait Eric, arrête de penser à nous.

Au passage, mille excuse à Cyril et Jean-Charles pour leur avoir « écrasé les pieds » 3 fois avant de les voir, mais le départ étais un peu compliqué.

 

8h00, cette fois c’est parti, « bip », séance de traçage au départ, balise 30, 31 et 32. On prend le temps de le faire propre avec une explication pour ma novice. Petit point stratégie, on part sur 2 ou 3 balises faciles et on avisera suivant le terrain. Direction balise 3, on contourne le terrain de foot et déjà, on se fait doubler par Cyril et Jean-Charles. N°3 ok, je décide de faire le tour par la route pour garder le moral et ne pas se faire perturber par ceux qui court plus vite, ou ceux que l’on peut croiser. N°5, 15, 8, 11 sans souci, 6 avec traçage de la 33. Bon, 319° c’est bon, 125m sur une carte au 1/7000°, ça fait quoi en cm Emma, « ?????????????? ». Merci de ta réponse, allé entre 1.5 et 2cm.

 

On est parti. 33 ok, bon traçage, c’est encourageant pour les trois autres. Maintenant, mademoiselle se prend au jeu et décide d’aller chercher la 41 sous prétexte qu’elle vaut 35 points. Bon, petite erreur de lecture, on se retrouve hors carte. On perd 5min mais on est vite recalé. « tu pourrais nous lâcher un peu Eric, j’ai perdu mon crayon vert. Plan C, on continu avec le bleu. »

 

Deuxième point stratégie, 7, 23, 18, 10, 31, 22, 13 (prévision bien sûre. Nous remontons la route, puis on coupe un champ entre 2 cultures direction la 7, et là rien. Petite perte de temps, je ne sais pas ou on est….descente du coteau, et je me déguise en mouton pour suivre une équipe qui a l’aire décidé à trouver un truc. Balise 18, ok , j’enlève mon camouflage et on enchaîne 10, 23, et je me prend les pieds dans un fil, et je casse ma boussole. Je crois que la journée va être longue… et donc balise 7, 31 bien tracé, 22, salut Laurent et Damien, 13, un peu rageant le calvaire de la 1 qu’on peut voir de l’autre côté de la route, et 38. La miss commence à traîner un peu, vu l’état du terrain, je ne peu pas lui en vouloir.

 

Troisième point stratégie, il nous reste 30 minutes, si on veut rentrer dans les temps (on joue le jeu jusqu’au bout, sinon on pourrait tout ramasser en 3 jours), il faut faire des choix. 25, 37, 28, Emma reste à vu en bas et je monte les coteaux, il faut économiser la jeune mécanique. Direction le passage obligatoire. L’eau est fraîche, jusqu’aux genoux, mi-cuisse pour Emma. Elle se rend compte que si on est tordu sur le Raidyon, c’est qu’on aime ça, mais aussi parce qu’on la vu ailleurs.

 

On rentre, direction la 9, 32, 21, merci Emma, je n’avais pas vu le laurier. Maintenant il faut faire direct, Emma file tout droit et je fais les petits crochets pour ramasser les balises 29 et 14. Enfin du bitume, même si elle est dubitative, je lui certifie qu’on a le temps pour les 3 dernières.  Même stratégie, je me détourne pour pointer les balises 4, 30 et 2. On ne lâche rien il reste 3 minutes. Pour le principe elle pointera la balise d’arrivée.

 

1h14, 27 balises, 610 points, 169° place, 12.2km sur un terrain pas simple, merci la météo.

 

On est content de ce qu’on a fait et prêt à recommencer tous les deux.

 

Au retour, sorti de Saint Malo, je ralentis, et je lui dis : «tu reconnais, ici, balise 38, 37, 28 et 9 de ce côté, c’est ici qu’on est passé sous la route… alors, je les sentais pas les balises ce matin ???.... »

 

                                                                                              Fabrice

 

Resultats CO Poupet

 

Classement général Challenge Vendée Orientation 2013-2014       

 



25/02/2014
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