RAIDYON

RAIDYON

Vendée Raid O'Score

 

3 équipes du raid'yon au départ de Chaillé, tous très motivé direction la planche aux graviers, ou Eric "l'orienteur" nous fait passer par des petites routes de campagne.

 

 

Accueil chaleureux du RAPV et c'est déjà l'heure du briefing.

 

Je fais équipe avec Fabrice ou notre objectif est de le terminer dans les delais. Je rejoins le parking VTT et j'attend Fabrice qui fait le prologue. On décide d'entrée de shunter la CO relayeur et on attaque le Run&Bike. Là on pense que ça va être rigolo avec le VTT de Fabrice, ça pas duré longtemps. Au bout de quelques Km je me rend compte que cette épreuve va être une vraie galère pour moi. Je suis en effet toujours en danseuse, sauf dans les descentes...

 

Ensuite on enchaine par une VTT'O, sans trop de difficulté, à part cet escalier en béton; Et oui, a notre grande deception, on aperçoit Mickaël allongé par terre. Il vient de chuter de VTT et c'est cassé le poignet en descendant ce fameux escalier. Cela me donne un coup au moral mais on doit continuer; c'est la course!

 

Ensuite on decide de faire la CO zone Nord, toujours en regardant la montre. On ne prendra jamais toutes les balises, faute de temps. On enchaine sur une VTT Memo pour rejoindre le depart canoë. Le canoë fut notre moment de detente, mais on écourte notre parcours pour garder du temps sur la fin.

 

On shunt de nouveau un CO dans les marais.

 

On repart par une CO en ligne, sans difficulté. Au ravito, on prend le temps de bien se ravitailler avant le VTT chrono. Le VTT chrono est très simple mais ça va vite.

 

on arrive sur le parking du restaurant la forêt à Aizenay. Freddy nous dit qu'on à un peu de temps pour faire un peu la CO dans la forêt. Merci Ferddy, car la carte est très belle et la forêt aussi, mais comme d'habitude, on a pas le temps de ramasser grand chose...

 

On poursuit par le road book pour rejoindre la dernière épreuve de la journée la CO urbaine. Je voulais tout prendre mais manque de jambes, on est obligé de laisser une balise.

 

On arrive enfin et c'est du bonheur. Total: 69/149 balises.On retrouve seulement Damien et Laurent pôur passer la soirée puisque Micke et Wiwi nous ont abandonner.

 

Dimanche: Après un court dodo, debout à 1H30 et préparation pour partir à 2H52 sur la section VTT. Il faut prendre ses repères de nuit, car lire une carte dans le noir, c'est pas simple.Tant qu'il fait nuit Fabrice préfère que j'oriente.

 

On arrive sur la forêt pour la Big CO: objectif personnel: ramasser une dizaine de balises. Au final on trouve rapidement la 1ère, mais j'ai voulu faire de l'azimut et de nuit c'est une grosse erreur de ma part. On finit par se perdre et on jardine pendant 20mn. Après une sage décision on rentre et on part sur la VTT'O.

 

Je reprend plus vite mes marques en VTT et on file assez vite sur la P'tite CO forêt. Je recommence mes conneries avec mes azimuts et on finit dans des fougères plus haute que Fabrice...

 

Il fait clair et Fabrice reprend l'orientation. On part en VTT'O au plus court, et on je prend la carte pour enchainer sur un road book. Ca déroule assez facilement toujours en faisant attention sur le temps.

 

Arrive une CO dans la campagne, on ramasse plus de balise que prévu ce qui est bon pour le moral quand les jambes sont lourdes.

 

Arrive le tracé Allemand et Fabrice mène cela comme un maitre!

 

Mais voilà, on enchaine sur une Run&Bike et là ça devient très dure pour moi, car à pied je n'arrive pas à avoir de jus et en VTT je flingue les jambes en danseuse; on décide avec Fabrice que je prendrais le VTT sur le bitume et dans les descentes, le reste c'est Fab.

 

Pour la CO relayeur on shunt encore car l'épreuve d'après est encore un Bike&Run. C'est toujours très difficile et je marche de plus en plus...

 

On termine par une VTT'O et il nous reste du temps donc on prend un maximum de balises pour arrivé enfin sur la ligne à 11H50.

 

En résumé: Superbe raid avec de belles cartes mais une frustration de ne pas essayer d'en prendre plus. J'étais en meilleur condition sur les sections VTT qu'à pied. Il faudra que je m'entraine d'avantage la prochaine fois.

 

Merci à Fabrice de m'avoir attendu et félicitation à l'équipe Raid'yon dala. Je dédie notre 67ème place à Mickaël!!!

 

Christophe

 

 

Equipe 39 :

Christophe 1.65m, 60kg (bien mouillé et habillé chaudement pour l’hiver), VTT taille M (maxi)

Fabrice (moi) 1.92m, 100kg (j’arrondi à l’inférieur), taille de VTT XL

Voilà pour la présentation de l’équipe « Laurel et Raidyon » (voir photo)

 

En cette magnifique journée de 15 juin 2013, rdv 10h chez Eric pour départ 10h15. Je passe donc prendre mes amis Laurent 20 minutes avant (sac pas terminé, …) pas inquiet. 10h, nous voilà partis pour passer chercher Damien : « salut les gars, j’ai pas fait mon sac, vous mettez quoi dedans vous ?… ». ZEN, tout va bien, arrivée chez Eric, avec un petit café : «  les gars faut qu’on passe chez Mondovélo prendre mon VTT. »  Le départ est à 13h, on n’est pas en retard…

 

Dépose du premier VTT pour la fin du run and bike à 11h20, je comprends pas on est un peu juste, barrière horaire 11h30. Je pense que certains sont tendus pour les autres.

 

Arrivés au Poiré, on retrouve nos amis Chaillezais de Sensas’yon et nous voilà rentrés dans le vif du sujet : dossard, dépose du 2° VTT, dépose du sac dans le camion (qu’on ne retrouvera que le soir), petit repas,… puis breafing de la course. La seule chose à retenir : « CE N’EST PAS FAISABLE ». Pour le reste on suit notre stratégie.

 

Un seul équipier fait le prologue, c’est moi qui m’y colle. 3, 2, 1, et c’est parti, ils partent tous comme des balles, mais je colle le train à Eric, nous sommes en fin de peloton (14km/h), ça donne le ton. Arrivés au parking VTT, on shunte les 2 mini CO pour attaquer le run and bike, notre bête noire (voir présentation de l’équipe ci-dessus). Le choix se porte sur mon VTT et Christophe prendra le cadre comme selle. Petit cafouillage sur les 2 premières balises, on se perd de vue, demi tour…puis on finit par se caler. Tof prend le VTT en descente et sur les parties roulantes, et moi sur les parties en herbe ou difficiles et pour aller chercher les balises situées à l’écart. On perd du temps mais on en a fait sourire quelques uns. Enfin l’arrivée, et Tof retrouve son VTT, surtout ne pas l’arrêter, il est trop content.

Nous partons sur une VTT’O , Tof à la carte, tout se passe bien jusqu’au moment où une commissaire nous demande de poser le pied pour descendre un talus, un concurrent est déjà tombé. Ce concurrent, il se trouve que c’est notre Mike, assis avec un poignet en vrac. GROS coup au moral. J’essaie de tirer Christophe pour repartir, ça marche au 3° appel. De toute façon, les secours sont en route, on ne peut rien y faire. On essaie de se consoler en se disant que Eric a trouvé un compagnon d’infortune, mais on apprendra plus tard que ça n’a pas marché, plus le moral. Fin de VTT’O.

On enchaîne sur la CO des bosquets (végétation dense), on se fait un parcours rapide, environ 45’. J’ai la carte, ça se passe pas mal, 1 balise reste introuvable, mais on en prend une autre qui n’était pas prévue et dans les temps en plus.

Allez, on saute sur nos VTT pour 7kms de mémo. Pas très à l’aise par rapport à des expériences mitigées sur certains mémos en CO, mais je me lance. J’emmène l’équipe et ça se passe plutôt bien car on arrive dans la barrière horaire. On nous enlève nos vélos pour les « jeter » dans un camion, il faut rejoindre le départ canoë à pied.

Grande surprise, on retrouve nos amis de Dordogne (fournisseur de canoés du Raidyon… aussi). Visiblement l’enthousiasme est partagé, « oh ! Le Raidyon, allez y les gars, vous savez comment ça se passe, et bon courage… » Comme pour le Raid Oléron, on sait qu’on n’est pas bon, et on en profite pour ne pas s’entraîner. Finalement ça se passe mieux qu’en pleine mer. Je guide encore (vous comprendrez demain matin), la carte, la direction de l’embarcation et le poinçon. Objectif, dans 1h on est rentré. Ok, on en laisse quelques unes mais on rentre en 55’.

Co en ligne sans difficulté pour Tof, puis VTT chrono, il faut sortir les grosses plaques ???? Le temps passé défini l’heure de départ du dimanche matin, ou pour d’autre, le temps qu’ils peuvent traîner en attendant le départ. Nous sortons donc les grosses plaques mais rapidement, derrière moi, j’entends : «  je les ai sorties, mais j’arrive pas à les emmener… », baisse de régime, de toute façon, on veut arriver au bout ensemble. Nous voilà dans la forêt d’Aizenay, au resto du même nom, où l’arrivée fait l’animation du mariage en cours.

Freddy (RAPV) nous guide vers le parking VTT « allez les gars, vous êtes pas mal pour ce soir, vous pouvez faire un bout de la CO ». Tof prend la carte pour une petite demie heure de CO et 5 balises. J’enchaîne en prenant le road-book, une petite erreur, mais on retombe vite sur nos pattes. Nous voilà arrivés au bout, il nous reste 1h30 pour la dernière CO autour du bivouac.

Nous sommes dans l’objectif de départ, gérer les shunts pour assurer cette CO : « simplissime mais uniquement s’il vous reste du temps » qu’il disait sur le raid book. C’est parti, je fait le lièvre et ça se passe plutôt bien, on en laisse qu’une un peu à l’écart, arrivé 19h55, pas de pénalité, notre samedi est bouclé. Et nous avons droit à un ravito en règle et bien mérité.

Quelques minutes plus tard voilà Damien et Laurent, la 2° équipe du raidyon est arrivée. Débriefing de la journée, échange des petites nouvelles sur notre blessé, Mike. Nous allons à la douche, les derniers, nous allons manger, les derniers et nous allons nous coucher presque les derniers. 22h30, extinction des feux, quelques frontale reste allumées pour affiner les stratégies,…nous on verra ça demain, nous partons à 2h52 avec un petit déj. à 1h30. BONNE NUIT.

 

BONJOUR, ou nuit, je ne sais plus, à cette heure soit je suis une bière à la mains, soit je dors.

 

1h20, les lumières s’allument, et le réveil tant redouté, finalement se fait, entraîné par le fourmillement environnant. Petit déj, rangement du paquetage et mise en état des raideurs (oui,on a aussi fait des assouplissements), et voilà, les premiers partent et il nous reste 20’ pour la stratégie. De toute façon, c’est simple, ce n’est pas moi qui gère la nuit.

C’est notre tour, on rentre dans le sas, on avance sur la ligne de départ, et nous voilà partis pour 9h de course. Là, je sens le moment de solitude de Christophe au déchiffrage de la carte : « les autres sont partis par là, mais je ne comprends pas pourquoi… », on ne laisse pas son équipier en galère, et je jette donc un coup d’œil : « essaie en mettant le triangle au départ et le rond à l’arrivée, on a fait comme ça hier et ça marchait à tous les coups… entre un nul la nuit et le 2° pas réveillé, ça va être long…». Et finalement nous amenons nos VTT à bon port. Même départ de CO que cet hiver.

Nous avions prévu shunter, mais on se donne 30’ pour quelques balises. Erreur, la nuit, la forêt d’Aizenay n’est plus la même. La végétation a poussé, et les sentiers sont invisibles. 30’ et une balise. Perte sèche de temps. Merci quand même aux équipes qui nous ont remis sur le bon chemin sans le faire exprès et à qui on a fait prendre conscience qu’ils étaient perdus aussi.

Peu fiers de notre prestation, on attaque la VTT’O. Ca redonne le moral, on trouve ce qu’on cherche, le résultat est au rendez-vous. Surtout que Tof est un peu seul encore sur cette carte et pour la suivante aussi.

Nouvelle CO, on y consacre une petit demie heure, 4 balises et on finit par se perdre dans les fougères. On tourne en rond, quand ça veut pas. Allez on rentre. Ca tombe bien, le jour se lève, et mes yeux s’ouvrent.

6h, une heure où il est normal d’être réveillé. VTT’O, je suis à la carte, on rentre dans une nouvelle ère d’alternance. On se remet en confiance, même si ça ramasse pas trop, on assure le chrono, on a perdu assez de temps, il faut commencer à gérer la fin de course.

Tof s’essaie au road book, sans problème, et on enchaîne sur une CO. On se donne 1h, ils ont dit qu’elle était facile. On commence par une petite erreur de parcelle, mais le n° de la balise nous recadre vite. On repart plus ou moins vite (le week-end commence à piquer un peu), mais on arrive à ramasser 2 balises de plus par rapport aux prévisions dans l’heure imparti.

Très bon, je ne connaissais pas le tracé allemand, c’est moi qui m’y colle, les premières intersections me confirment que j’ai bien compris comment ça marche, un vrai bonheur. Une seule chose, il faut rester concentré et ne pas être perturbé, je suis dans ma bulle et on ne me parle pas. C’est pire qu’un road book , si tu tournes sans savoir pourquoi (parce que tu as suivi quelqu’un), bon courage, aucune indication sur les formes d’intersections (c’est tordu un Allemand). Arrivés à bon port, nous voilà face au calvaire.

Là, j’ai mon Christophe qui se décompose, le run and bike de 7km. Je pense que notre stratégie était pas mal, je prends le VTT sur les chemins et les côtes, et je lui laisse sur les routes et les descentes. Tout se passe bien jusqu’au moment où je laisse le VTT sur un chemin roulant qui se termine rapidement en passage en herbe. Je l’attends en trottinant pour refaire l’échange, mais non, il faut que je m’arrête. Il est cuit de chez cuit (et le moral aussi). Nous finissons côte à côte, à l’Historial des Luc sur Boulogne, au bout d’une heure, la misère.

Nous décidons de shunter la CO casse pattes en bosquet sur les côteaux, on n’a pas besoin de ça, il faut garder du temps pour la dernière section. D’autant que nous partons pour un nouveau run and bike de 7.5km. « lâchez les chevaux ça sent bon la fin » ??? Encore une bonne heure de passé, mais il nous reste 1h30 pour la dernière VTT’O avant l’arrivé à midi.

C’est la fin et les corps souffrent, on ne ramasse pas tout ce qu’on visait par manque de jambes mais ce n’est pas grave on finit un peu avant midi et contents de ce qui a été accompli.

 

134 balises pour 140km, c’est moitié moins que les premiers, mais ce qu’on voulait c’était finir. 67 sur 78 équipes (dont 5 hors classement).

En voyant le niveau des équipes inscrites, on ne se  faisait pas d’illusion. On a quand même montré que ce raid infaisable, était faisable par tous, et avec plaisir, même si notre équipe un peu atypique ne nous a pas facilité la tâche.

Pour ma part, j’ai passé un excellent week-end, sur un raid de haut niveau par son organisation et sa configuration et des parcours très agréables. Personne ne fait le même raid alors que nous avons les mêmes cartes, tout se joue sur la stratégie et les shunts successifs, et on a le plaisir de courir tous ensemble pendant 2 jours (mais pas avec le même nombre de balises et de kms dans les pattes).

 

Seul bémol, nous étions 3 équipes raidyon au départ, et 2 à l’arrivée. L’organisation n’y peut rien, ce sont les aléas. Eric et Mike, vous étiez quand même avec nous, même si sur la ligne d’arrivée, ce n’était pas pareil…

 

 

MERCI le RAPV

 

Fabrice



21/06/2013
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